En conséquence, au lieu d'un monde de vérité intégrale et de divine harmonie créé en la lumière de la Gnose divine, nous avons un monde fondé sur les vérités partielles d'une Intelligence cosmique inférieure où tout est mi-vérité, mi-erreur.
lundi 28 septembre 2020
Les Pouvoirs Divins et les Pouvoirs hostiles - Article en plusieurs parties - Partie 1 : Mensonge et Ignorance
Ignorance
signifie Avidyâ, la conscience séparative ainsi que le mental et la vie
égoïstes qui en découlent et tout ce qui est inhérent à la conscience
séparative, au mental et à la vie égoïstes.
Cette
Ignorance résulte d'un mouvement par lequel l'Intelligence cosmique s'est
séparée de la lumière du Supramental (la Gnose divine) et a perdu la Vérité -
vérité d'être, vérité de conscience divine, vérité de force et d'action, vérité
d'Ânanda.
En conséquence, au lieu d'un monde de vérité intégrale et de divine harmonie créé en la lumière de la Gnose divine, nous avons un monde fondé sur les vérités partielles d'une Intelligence cosmique inférieure où tout est mi-vérité, mi-erreur.
En conséquence, au lieu d'un monde de vérité intégrale et de divine harmonie créé en la lumière de la Gnose divine, nous avons un monde fondé sur les vérités partielles d'une Intelligence cosmique inférieure où tout est mi-vérité, mi-erreur.
C'est cela
que certains penseurs d'autrefois, tel Shankara, faute de percevoir la plus
grande Force-de-Vérité derrière, ont stigmatisé comme Maya et qu'ils ont pris
pour le plus haut pouvoir créateur du Divin. Tout, dans la conscience de cette
création, est soit limité, soit perverti par la séparation d'avec la Lumière
intégrale; même la Vérité qu'elle perçoit n'est qu'une demi-connaissance. C'est
pourquoi elle est appelée Ignorance.
Le
Mensonge, lui, n'est pas cette Avidyâ, mais en est un résultat extrême. Il est
créé par un pouvoir asourique qui intervient dans cette création et est non
seulement séparé de la Vérité et dès lors limité en sa connaissance et ouvert à
l'erreur, mais révolté contre la Vérité ou accoutumé à ne saisir la Vérité que
pour la pervertir. Ce pouvoir, l'obscure Shakti asourique, la Maya râkshasique,
fait passer sa propre conscience pervertie pour connaissance vraie et ses
déformations et ses inversions délibérées de la Vérité pour la vraie vérité des
choses.
Ce sont les
pouvoirs et les personnalités de cette conscience pervertie et pervertissante
que nous appelons êtres hostiles, forces hostiles. Chaque fois que ces
perversions qu'ils tirent de la substance de l'Ignorance sont présentées comme
la Vérité des choses, alors existe le Mensonge au sens yoguique, mithyā, moha.
Extrait de Lettres sur le Yoga, Tome II
dimanche 27 septembre 2020
Les Pouvoirs Divins et les Pouvoirs hostiles - Article en plusieurs parties - Partie 2 : Pouvoirs, Apparences et Personnalités
Pouvoirs et Apparences
Ce sont les
forces et les êtres qui ont intérêt à maintenir les mensonges qu'ils ont créés
dans le monde de l'Ignorance et à les faire passer pour la Vérité que les
hommes doivent suivre.
En Inde, on les appelle asoura, râkshasa, pishâtcha
(êtres qui appartiennent respectivement au plan vital mentalisé, au plan vital
intermédiaire et au plan vital inférieur).
Ils s'opposent aux dieux, aux
Pouvoirs de la Lumière. Eux aussi ont des pouvoirs, car eux aussi ont un champ
cosmique où ils exercent leurs fonctions et leur autorité.
Certains furent
jadis des pouvoirs divins (les anciens dieux, pūrve devāḥ, comme on les appelle quelque part
dans le Mahâbhârata) qui sont tombés vers les ténèbres par révolte contre la
Volonté divine qui est derrière le cosmos.
Le mot "apparences" se rapporte
aux formes qu'ils prennent afin de gouverner le monde. Formes souvent fausses,
incarnant toujours le mensonge et parfois pseudo-divines.
Pouvoirs et Personnalités
L'emploi du
mot Pouvoir peut s'appliquer à tout ce qui, être ou
chose, exerce un pouvoir conscient dans le domaine cosmique et a autorité sur
le mouvement universel ou tel mouvement qui en fait partie. Mais les Quatre (aspects de la Mère Divine : Maheshwarî, Mahâkâlî, Mahâlakshmî,
Mahâsaraswatî) dont vous parlez sont également des Shakti, les manifestations
de différents pouvoirs de la Conscience et de la Force suprême, de la Mère
divine, grâce auxquelles elle gouverne l'univers ou y agit.
Ce sont en
même temps des personnalités divines : chacune, en effet, est un être qui
manifeste différentes qualités et formes-de-conscience personnelles de la
Divinité. En ce sens, tous les dieux supérieurs sont des personnalités du Divin
- Conscience unique jouant en de multiples personnalités, ekam sat bahudhā.
Même chez l'être humain, contrairement à ce que l'on imaginait autrefois, il
existe non pas une, mais de nombreuses personnalités. Car toute conscience peut
être à la fois une et multiple.
« Pouvoirs
et Personnalités » ne font que décrire différents aspects du même être. Un Pouvoir n'est pas nécessairement impersonnel et certainement pas avyaktam,
comme vous le suggérez - c'est au contraire une manifestation œuvrant dans les
mondes de la Manifestation divine.
Extraits de Lettres sur le Yoga, Tome II
samedi 26 septembre 2020
Les Pouvoirs Divins et les Pouvoirs hostiles - Article en plusieurs parties - Partie 3 : Les Emmanations
Les
Émanations correspondent aux Mâtrikâs.
Une émanation de la Mère est quelque
chose de sa conscience et de son pouvoir, puisé en elle et mis en avant, et
qui, aussi longtemps que dure son action, est maintenu en contact étroit avec
elle et, lorsque son action n'a plus de raison d'être, se trouve réabsorbé en
sa source, mais peut toujours être à nouveau exprimé et mis en action.
Toutefois,
le fil qui maintient la liaison peut également être tranché ou relâché, et ce
qui est venu en avant comme émanation poursuivre alors son chemin comme être
divin autonome nanti d'un rôle personnel dans le monde.
Tous les dieux peuvent
ainsi extérioriser de telles émanations, qui leur sont essentiellement
identiques en conscience et en pouvoir, bien qu'à un moindre degré. D'une
certaine manière, on peut dire de l'univers qu'il est lui-même une émanation du
Suprême. Dans la conscience du sâdhak, une émanation de la Mère revêtira
généralement l'apparence, la forme et les traits caractéristiques auxquels il
est accoutumé.
Du fait de
leur origine, on peut dire qu'en un sens, les quatre Pouvoirs de la Mère sont
ses émanations, tout comme on peut dire que les dieux sont des émanations du
Divin. Mais les quatre Pouvoirs de la Mère présentent un caractère plus établi
et permanent : ce sont à la fois des êtres indépendants dont le jeu est autorisé
par l'Âdyâ Shakti et des portions de la Mère, la Mahâshakti, qui peut toujours
ou bien se manifester par leur intermédiaire sous forme d'êtres séparés ou bien
les rassembler comme ses propres Personnalités variées et les conserver
au-dedans d'elle-même, tantôt à l'arrière-plan et tantôt en action, selon sa
volonté.
Sur le plan supramental, ils demeurent en elle et n'agissent pas de
manière autonome, mais comme d'intimes portions de la Mahâshakti supramentale
et en étroite union et harmonie les uns avec les autres.
Extraits de Lettres sur le Yoga, Tome II
vendredi 25 septembre 2020
Les Pouvoirs Divins et les Pouvoirs hostiles - Article en plusieurs parties - Partie 4 : Les Forces Hostiles
Les forces
hostiles existent et étaient connues de l'expérience yoguique dès l'époque des
Véda et de Zoroastre en Asie (et aussi des mystères d'Égypte et de la Cabale),
ainsi qu'en Europe depuis l'antiquité.
Ces forces,
évidemment, ne peuvent être senties ni connues tant que l'on vit dans le mental
ordinaire, ses idées et ses perceptions ; car là, on reconnaît seulement deux
catégories d'influences : les idées, sentiments, actions de soi-même et des
autres, et l'action de l'environnement et des forces physiques.
Mais dès
que l'on commence à acquérir la vision intérieure des choses, c'est différent.
On commence à avoir l'expérience du fait que tout est une action de forces :
forces de Prakriti, psychologiques autant que physiques, qui agissent sur notre
nature - et ces forces sont conscientes, ou soutenues à l'arrière-plan par une
ou des consciences. On se trouve au milieu d'un vaste fonctionnement universel
et il n'est plus possible de tout expliquer comme un résultat de sa propre
personnalité, seule et indépendante.
Vous avez
vous-même écrit, à un certain moment, que vos crises de désespoir, etc., vous
venaient comme si elles étaient jetées sur vous, et suivaient leur cours
jusqu'au bout sans que vous soyez capable de les infléchir ou d'y mettre fin.
Cela indique une action des forces universelles et pas seulement une action
indépendante menée par votre propre personnalité, bien que ces forces utilisent
quelque chose qui fait partie de votre nature. Mais vous n'êtes pas conscient -
et les autres non plus - de la source de cette intervention et de cette
pression, pour la raison que j'ai indiquée. Ceux qui ont développé la vision
intérieure des choses sur le plan vital connaissent bien les forces hostiles.
On peut
avoir des expériences sur le plan mental sans que vienne cette connaissance ;
car sur ce plan l'intellect et l'idée prédominent, et on ne sent pas le jeu des
Forces. C'est seulement dans le vital qu'il devient clair. Sur le plan mental,
elles se manifestent le plus souvent comme des suggestions mentales et non
comme des Pouvoirs concrets. En outre, si l'on regarde les choses avec le
mental seul (même si c'est le mental intérieur), on peut voir le jeu subtil des
forces de la Nature, mais sans reconnaître l'intention consciente que nous
qualifions d'hostile.
Extraits de Lettres sur le Yoga, Tome II
jeudi 3 septembre 2020
Le Rêve Crépusculaire - Partie 1
Tout était encore obscur, redoutable, désolé ;
Dans ce rêve noir qui était la maison du Vide,
Une marche vers Nulle part dans la terre du Néant,
Toujours ils allaient à la dérive sans objet ni but ;
L'affliction menait à une pire affliction, la mort à une mort plus vide encore,
Dans quelque Vastitude sans but du Non-Être.
À travers des déserts informes, muets et inconnaissables.
Un rayon inefficace de lumière souffrante
À travers l'obscurité désespérante, suivait leurs pas
Comme le souvenir d'une gloire perdue ;
Tout en croissant, il semblait irréel, là,
Cette zone formidable encore hantée par le frisson du Néant,
Inassouvissable, perpétuelle, solitaire, nulle,
Le spectre blême de quelque éternité défunte.
C'était comme si elle devait, maintenant, payer sa dette,
Sa présomption vaine d'exister et de penser,
À une Maya brillante qui conçut son âme.
Ceci, plus que tout, elle doit absoudre avec des angoisses interminables,
Son péché originel profond, la volonté d'être
Et le dernier péché, le plus grand, la fierté spirituelle,
Qui, faite de poussière, s'égale au ciel,
Son mépris du ver se tortillant dans la boue,
Condamnée, éphémère, née du rêve de la Nature,
Le refus du rôle de la créature transitoire,
La prétention d'être une flamme vivante de Dieu,
La volonté d'être immortelle et divine.
Extrait de Savitri, Livre X / Le Livre du Double Crépuscule ; Chant 1 / Le Rêve Crépusculaire de l’Idéal ; Traduit par La Mère
En illustration : une création de Mudita, collage et tehniques mixtes sur papier
mercredi 2 septembre 2020
Le Rêve Crépusculaire - Partie 2
Dans cette formidable obscurité lourde et nue
Elle expia pour tout, depuis l'acte premier d'où jaillit
L'erreur de la conscience du Temps,
La rupture du sceau du sommeil de l'Inconscient,
La révolte primordiale et impardonnable qui brisa
La paix et le silence du Néant
Qui était avant qu'un semblant d'univers
Apparaisse dans la vanité d'un espace imaginaire
Et que la vie se lève engendrant la douleur et la souffrance :
Une grande Négation était la face du Réel
Interdisant le vain processus du Temps ;
Et quand il n'y a plus de monde, plus de créature,
Quand l'intrusion du Temps a été supprimée,
Elle durera, désincarnée, sauvée de la pensée, en paix.
Maudite en ce qui fut sa source divine,
Condamnée à vivre pour toujours vide de béatitude,
Son immortalité étant son châtiment,
Son esprit, coupable d'être, voué à errer,
Se déplaçant à jamais dans une Nuit éternelle.
Mais Maya est un voile de l'Absolu ;
Une Vérité occulte a fait ce puissant monde :
La sagesse et la connaissance en soi de l'Éternel agissant
Dans le mental ignorant et dans les pas du corps.
L'Inconscient est le sommeil du Supraconscient.
Une Intelligence incompréhensible
Invente le paradoxe profond de la création ;
La pensée spirituelle bourre les formes de la Matière,
Invisible elle projette une énergie muette
Et accomplit un miracle avec une machine.
Ici, tout est un mystère de contraires :
L'obscurité, la magie de la lumière se cachant à elle-même,
La souffrance, le masque tragique d'une extase secrète
Et la mort, un instrument de vie perpétuelle.
Bien que la Mort marche à côté de nous sur la route de la Vie,
Un assistant blafard dès le début du corps
Et un jugement dernier des œuvres futiles de l'homme,
Extrait de Savitri, Livre X / Le Livre du Double Crépuscule ; Chant 1 / Le Rêve Crépusculaire de l’Idéal ; Traduit par La Mère
En illustration : une création de Mudita, collage et tehniques mixtes sur papier
mardi 1 septembre 2020
Le Rêve Crépusculaire - Partie 3
Tout autre est l'énigme de
sa face ambiguë :
La mort est un escalier, une porte, une enjambée trébuchante
Que l'âme doit prendre pour traverser d'une naissance à l'autre,
Une défaite grise grosse de la victoire,
Un fouet pour nous cingler vers l'état où nous ne mourrons plus.
Le monde inconscient est la chambre de l'esprit faite par lui-même,
La Nuit éternelle, l'ombre du Jour éternel.
La Nuit n'est pas notre commencement ni notre fin ;
Elle est la sombre Mère dans les flancs de laquelle nous nous sommes cachés
En sécurité contre un éveil trop rapide à la douleur du monde.
Nous sommes venus à elle d'une Lumière supernelle,
Par la Lumière nous vivons et vers la Lumière nous allons.
Ici dans ce siège de l'Obscurité muette et solitaire,
Au cœur du Néant sans fin
Même maintenant, la Lumière a conquis par ce faible rayon :
Sa pâle infiltration a foré l'aveugle et sourde masse ;
Elle s'est presque changée en un spectacle vacillant
Qui logeait le fantôme d'un Soleil doré
Dont l'orbe donna un regard à l'œil du Néant.
Une flamme d'or pénétra et brûla le cœur de la Nuit ;
Sa sombre carence mentale commença à rêver ;
L'Inconscient devint conscient, la Nuit sentit et pensa.
Assaillie dans le vide souverain de son règne
L'Obscurité intolérante pâlit et se retira
Au point que seules quelques marques noires tachaient le Rayon.
Mais sur le bord défaillant d'un espace perdu, muet,
Un grand corps de dragon se dessine encore, morose
Adversaire de l'Aurore qui lutte lentement
Défendant son terrain de mystère torturé,
Il traîna ses replis dans l'air mort martyrisé
Et se recourbant, dégringola la pente grise du Temps.
Extrait de Savitri, Livre X / Le Livre du Double Crépuscule ; Chant
1 / Le Rêve Crépusculaire de l’Idéal ; Traduit par La Mère
En illustration : une création de Mudita, collage et techniques mixtes sur papier
jeudi 26 mars 2020
Les forces subtiles de la maladie
C'est ainsi que les maladies essaient de se propager d'une personne à une autre ; elles attaquent l'être nerveux par une suggestion (comme celle-ci), ou d'une autre manière, pour essayer d'y pénétrer. C'est souvent le cas, même si la maladie n'est pas contagieuse, mais cela se produit plus facilement lorsqu'elle l'est. La suggestion ou le contact doit être rejeté aussitôt.
Il y a autour du corps, une sorte de protection que nous appelons l'enveloppe nerveuse ; si elle conserve sa résistance et refuse de laisser entrer la force de la maladie, on peut rester en bonne santé même au milieu d'une épidémie, peste ou autre ; si l'enveloppe est percée ou faible, la maladie peut pénétrer.
Les
forces subtiles de la maladie commencent par affaiblir l'enveloppe nerveuse -
l'aura - ou la transpercer. Si elle résiste et reste intacte, mille millions de
microbes ne pourront rien contre vous. L'enveloppe une fois percée, elles
attaquent le mental subconscient dans le corps, parfois aussi le mental vital
ou le mental proprement dit ; elles préparent la maladie par la peur ou la
pensée de la maladie. Les médecins eux-mêmes disent qu'en Extrême-Orient,
quatre vingt dix pour cent des gens atteints de la grippe ou du choléra tombent
malades sous l'effet de la peur. Rien ne sape la résistance autant que la peur.
Mais c'est pourtant le subconscient qui joue le rôle essentiel.
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Les souffrances physiques sont dues aux attaques des forces de l'Ignorance. Mais si l'on sait s'y prendre, on peut en faire un moyen de purification. Il y a cependant d'autres moyens de purification plus efficaces et moins pénibles.
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Si
l'on est conscient du corps subtil ou si on a la conscience subtile, on
peut arrêter une maladie en cours de route et l'empêcher d'entrer dans
le corps physique.
Mais
elle peut venir inaperçue, ou pendant le sommeil, ou à travers le
subconscient, ou par une brusque poussée quand on n'est pas sur ses
gardes ; dans ce cas, il n'y a rien d'autre à faire qu'à lutter pour la
déloger du terrain déjà gagné dans le corps.
L'auto-défense
par ces moyens intérieurs peut devenir si puissante que le coprs
acquiert pratiquement l'immunité, comme l'ont beaucoup de yogis.
Cependant, ce "pratiquement" ne veut pas dire absolument. l'immunité
absolue ne peut venir qu'avec la transformation supramentale. Car
au-dessous du supramental, l'immunité est le résultat d'une force parmi
beaucoup d'autres forces, et elle peut être dérangée par une rupture de
l'équilibre établi.
Dans
le supramental, l'immunité est une loi de la nature : dans un corps
supramentalisé, l'immunité contre la maladie sera automatique, inhérente
à sa nouvelle nature.
Il y a une différence entre la Force yoguique sur les plans inférieurs (mental et autres) et la Nature supramentale. Ce qui, dans la conscience mentale et corporelle, doit être acquis et gardé par la Force du yoga, est inhérent au supramental et y existe, non pas acquisition mais par nature, absolument et indépendamment
Lettres sur le Yoga / Tome 6 / Chapitre La Transformation du
Physique.
En
illustration : Le Secret d'Adrien / livre illustré créé en 1992 / crayons de
couleur et pastel sec.
lundi 2 mars 2020
La guerre et la destruction
La guerre et la destruction sont un principe
universel qui gouverne non seulement notre vie purement matérielle ici-bas,
mais même notre existence mentale, et morale.
Il est évident, pratiquement, que dans sa
vie intellectuelle, sociale, politique et morale, l'homme ne peut pas faire un
pas en avant sans une bataille ; une bataille entre ce qui existe et qui vit,
et ce qui cherche à exister et à vivre, et entre tout ce qui se trouve derrière l'un et l'autre.
Il est
impossible, du moins en l'état actuel de l'humanité et des choses, d'avancer,
de grandir, de s'accomplir et, en même temps, d'observer réellement et
absolument le principe d'innocence que l'on nous propose comme la règle de
conduite la meilleure et la plus haute. Nous emploierons seulement la force
d'âme et ne détruirons jamais par la guerre, ni même par la violence physique
pour nous défendre ?
Très bien, mais en attendant que la force d'âme
soit efficace, les forces démoniaques dans les hommes et les nations, écrasent,
démolissent, massacrent, brûlent et violent comme nous le voyons aujourd'hui ;
elles pourront le faire alors tout à leur aise et sans obstruction ; et vous
aurez, peut être causé la destruction d'autant de vies par votre abstention que
d'autres par leur violence...
Il ne suffit pas
d'avoir les mains propres et des âmes sans tâche pour que la loi de la bataille
et de la destruction disparaisse du monde ; il faut d'abord que ce qui est à
leur base disparaisse de l'humanité.
L'immobilité et
l'inertie qui refusent de se servir des moyens de résistance au mal ou qui sont
incapables de s'en servir, n'abrogeront pas la loi, encore moins.
En vérité,
l'inertie fait beaucoup plus de mal que le principe dynamique de la lutte qui,
au moins, créé plus qu'il ne détruit. Par conséquent, si l'on regarde le
problème de l'action individuelle, s'abstenir de la lutte sous sa forme
physique la plus visible et de la destruction qui l'accompagne inévitablement,
nous donne peut être une satisfaction morale, mais laisse inaboli le
Destructeur des créatures.
Extrait de Essai sur la Guîtâ
samedi 29 février 2020
Les limites de la science
La science elle-même est parvenue à la conclusion qu’elle ne peut, comme elle l’avait espéré un moment, déterminer la vérité des choses ou leur nature réelle, ou ce qu’il y a derrière les phénomènes physiques.
Elle ne peut s’occuper que du processus des choses physiques, de la manière dont elles se produisent et de ce que l’homme peut faire pour les traiter et les utiliser.
En d’autres termes, le domaine de la science physique a maintenant été décrit et délimité avec précision, et les questions concernant Dieu ou la Réalité ultime ou tous les autres problèmes métaphysiques ou spirituels sont en dehors de lui.
Les prétendues sciences qui traitent du mental et de l’homme (psychologie, etc.) dépendent tellement des sciences physiques qu’elles ne peuvent sortir de leurs étroites limites.
Si la science doit tourner son visage vers le Divin, ce doit être une science nouvelle, non encore élaborée, qui s’occuperait directement des forces du monde de la vie et du Mental, et par là arriverait à ce qui est au-delà du Mental ; mais la science d’aujourd’hui ne peut pas le faire.
En d’autres termes, le domaine de la science physique a maintenant été décrit et délimité avec précision, et les questions concernant Dieu ou la Réalité ultime ou tous les autres problèmes métaphysiques ou spirituels sont en dehors de lui.
Les prétendues sciences qui traitent du mental et de l’homme (psychologie, etc.) dépendent tellement des sciences physiques qu’elles ne peuvent sortir de leurs étroites limites.
Si la science doit tourner son visage vers le Divin, ce doit être une science nouvelle, non encore élaborée, qui s’occuperait directement des forces du monde de la vie et du Mental, et par là arriverait à ce qui est au-delà du Mental ; mais la science d’aujourd’hui ne peut pas le faire.
Extrait de Lettres sur le Yoga
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