jeudi 26 mars 2020

Les forces subtiles de la maladie



C'est ainsi que les maladies essaient de se propager d'une personne à une autre ; elles attaquent l'être nerveux par une suggestion  (comme celle-ci), ou d'une autre manière, pour essayer d'y pénétrer. C'est souvent le cas, même si la maladie n'est pas contagieuse, mais cela se  produit plus facilement lorsqu'elle l'est. La suggestion ou le contact doit être rejeté aussitôt.

Il y a autour du corps, une sorte de protection  que nous appelons  l'enveloppe nerveuse ; si elle conserve sa résistance et refuse de laisser entrer la force de la maladie, on peut rester en bonne santé même au milieu d'une épidémie, peste ou autre ; si l'enveloppe est percée ou faible, la maladie peut pénétrer. 

Les forces subtiles de la maladie commencent par affaiblir l'enveloppe nerveuse - l'aura - ou la transpercer. Si elle résiste et reste intacte, mille millions de microbes ne pourront rien contre vous. L'enveloppe une fois percée, elles attaquent le mental subconscient dans le corps, parfois aussi le mental vital ou le mental proprement dit ; elles préparent la maladie par la peur ou la pensée de la maladie. Les médecins eux-mêmes disent qu'en Extrême-Orient, quatre vingt dix pour cent des gens atteints de la grippe ou du choléra tombent malades sous l'effet de la peur. Rien ne sape la résistance autant que la peur. Mais c'est pourtant le subconscient qui joue le rôle essentiel.

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Les souffrances physiques sont dues aux attaques des forces de l'Ignorance. Mais si l'on sait s'y prendre, on peut en faire un moyen de purification. Il y a cependant d'autres moyens de purification plus efficaces et moins pénibles.

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Toutes  les maladies passent par l'enveloppe nerveuse  (ou vitale-physique) du corps  subtil avant d'entrer dans le physique.

Si l'on est conscient du corps subtil ou si on a la conscience subtile, on peut arrêter une maladie en cours de route et l'empêcher d'entrer dans le corps physique.

Mais elle peut venir inaperçue, ou pendant le sommeil, ou à travers le subconscient, ou par une brusque poussée quand on n'est pas sur ses gardes ; dans ce cas, il n'y a rien d'autre à faire qu'à lutter pour la déloger du terrain déjà gagné dans le corps.

L'auto-défense   par ces moyens intérieurs peut devenir si puissante que le coprs acquiert pratiquement l'immunité, comme l'ont beaucoup de yogis. Cependant, ce "pratiquement" ne veut pas dire absolument. l'immunité absolue ne peut venir qu'avec la transformation supramentale. Car au-dessous du supramental, l'immunité est le résultat d'une force parmi beaucoup d'autres forces, et elle peut être dérangée  par une rupture de l'équilibre établi.

Dans le supramental, l'immunité est une loi de la nature : dans un corps supramentalisé, l'immunité  contre la maladie sera automatique, inhérente à sa nouvelle nature.

Il y a une différence entre la  Force yoguique sur les plans inférieurs (mental et autres)  et la Nature supramentale. Ce qui, dans la conscience mentale et corporelle, doit être acquis et gardé par la Force du yoga, est inhérent au supramental et y existe, non pas acquisition mais par nature, absolument et indépendamment



Lettres sur le Yoga / Tome 6 / Chapitre La Transformation du Physique.

En illustration : Le Secret d'Adrien / livre illustré créé en 1992 / crayons de couleur et pastel sec.

lundi 2 mars 2020

La guerre et la destruction




La guerre et la destruction sont un principe universel qui gouverne non seulement notre vie purement matérielle ici-bas, mais même notre existence mentale, et morale.

Il est évident, pratiquement, que dans sa vie intellectuelle, sociale, politique et morale, l'homme ne peut pas faire un pas en avant sans une bataille ; une bataille entre ce qui existe et qui vit, et ce qui cherche à exister et à vivre, et entre tout ce qui se trouve derrière l'un et l'autre.

Il est impossible, du moins en l'état actuel de l'humanité et des choses, d'avancer, de grandir, de s'accomplir et, en même temps, d'observer réellement et absolument le principe d'innocence que l'on nous propose comme la règle de conduite la meilleure et la plus haute. Nous emploierons seulement la force d'âme et ne détruirons jamais par la guerre, ni même par la violence physique pour nous défendre ?

Très bien, mais en attendant que la force d'âme soit efficace, les forces démoniaques dans les hommes et les nations, écrasent, démolissent, massacrent, brûlent et violent comme nous le voyons aujourd'hui ; elles pourront le faire alors tout à leur aise et sans obstruction ; et vous aurez, peut être causé la destruction d'autant de vies par votre abstention que d'autres par leur violence...

Il ne suffit pas d'avoir les mains propres et des âmes sans tâche pour que la loi de la bataille et de la destruction disparaisse du monde ; il faut d'abord que ce qui est à leur base disparaisse de l'humanité.

L'immobilité et l'inertie qui refusent de se servir des moyens de résistance au mal ou qui sont incapables de s'en servir, n'abrogeront pas la loi, encore moins.

En vérité, l'inertie fait beaucoup plus de mal que le principe dynamique de la lutte qui, au moins, créé plus qu'il ne détruit. Par conséquent, si l'on regarde le problème de l'action individuelle, s'abstenir de la lutte sous sa forme physique la plus visible et de la destruction qui l'accompagne inévitablement, nous donne peut être une satisfaction morale, mais laisse inaboli le Destructeur des créatures.

Extrait de Essai sur la Guîtâ